"Je ne peins pas depuis très longtemps, une petite dizaine d'années. Avant, je faisais des films documentaires pour la télévision. Je faisais des images. Des images qui peu à peu m'ont amené à la peinture, et , à ma façon, très particulière, de regarder la peinture.

J'ai écrit un jour dans un de mes romans :
"aujourd'hui que le réel est dans un rapport de stricte égalité avec le visible, rien n'existe en dehors de son image, aussi la peinture ne saurait avoir d'autre objet que le DÉJÀ-VU et d'autre définition que SURFIGURATIVE ".

J'ai créé le mouvement surfiguratif . Surfigurer le déjà-vu revient à le maintenir dessus le monde des images par le signe efficace de sa propre destruction.

Peindre le déjà-vu c'est se délivrer des clefs qui ouvrent la représentation. Et c'est pourquoi je peins des scènes de cinéma, des musiciens de jazz photographiés en concert et des femmes qui posent pour des magazines de charme.

Je n'utilise que le pastel à l'huile. Le pastel à l'huile a l'avantage de faire exister le trait et la couleur simultanément, rappelant ce procédé de roman qui, emprunté au cinéma, présente sans transition des évènements qui coïncident entre eux

Exactement comme ma peinture coïncide avec le déjà-vu.

Pour lui donner un autre regard."
Jacques Cauda



Documentariste :
Pour les télévisions algérienne, canadienne et française. Trente-deux films documentaires réalisés à ce jour.

Ecrivain :

  • Vers un effort visible, poèmes,L'Échappée, Paris 2002.
  • Au centre du milieu d'auTour, roman, Le Manuscrit, Paris 2006
  • JJJ&C, roman, Le Manuscrit, Paris 2007.
  • Qué boin piot, mais qu'il est rédeux ! nouvelle in Ch'Lanchron, Abbeville, 2007.
Peintre-photographe :
« aujourd'hui que le réel est dans un rapport de stricte égalité avec le visible, rien n'existe en dehors de son image. Aussi la peinture ne saurait avoir d'autre objet que le déjà-vu et d'autre définition que surfigurative », Jacques Cauda a créé le mouvement surfiguratif.
  • Rouen, Centre Culturel de Haute-Normandie
  • Paris, Galerie Arcima (cf. la revue Défi mai/juin 1999)
  • Paris, Le Verre à Pied
  • Paris, Les 7 Voies
  • Paris, Les Feuillantines (cf. Libération du 20/04/2000 et du 26/05/2002)
  • Paris, Galerie Confluences
  • Paris, Les Frigos/Quai de la Gare
  • Paris, Galerie 55
  • Paris, Les Larmes d'Éros
  • Paris, Les 7 Parnassiens
  • Paris, École Normale Supérieure ( cf.Roger Dadoun, L'Érotisme, P.U.F. 2003)
  • Paris, Lézarts de la Bièvre
  • Paris, Voeux d'Artistes 2004 et 2006
  • Paris, Hôpital Saint-Joseph
  • Londres, Chez Paul Bassot
  • Paris, Muséum National d'Histoire Naturelle
  • Paris, Centre Culturel La Clef
  • Paris, La Poste
  • Paris, 111 des arts ( du 22 nov au 1 déc 2007)