Alcôves
attentées.
Je me livre et me délivre
peu à peu,
par conviction,
à bout de souffle
pour que les corps éclatent,
écarlates,
aux regards attentifs dans cet instant
déterminé.
Kaléidoscope
d'une vision charnelle et
inquiète où les sens en éveil brûlent,
activent et consument le pinceau nerveux.
Vacuité
d'un jour sans fièvre.
L'être fait mal puis,
comme
un éclat de rire salvateur,
la
couleur reprend ses droits dans la lumière
tandis que l'oeil aiguisé quête à nouveau la
vérité enfouie.
Dès
lors, naissent les contours licencieux
qui s'abandonnent
maintenant aux filtres de votre âme,
courent le long de vos membres,
frissonnent de votre de votre chair,
prennent corps à la paume de vos mains.
Arachnéennes certitudes du devenir où vous
jugez mon entité.
Je n'invente
pas la rupture
mais je redoute son cri...
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