"A l'ère
du post-modernisme, la peinture encore, comme un trou noir dans
lequel tourbillonne l'héritage pictural.
Une peinture
qui s'élabore sur une mémoire culturelle. Des constituants
traditionnels : toile, châssis, peinture à l'huile.
Une technique qui, même si l'outil utilisé est contemporain,
évoque les glacis des primitifs flamands ou des peintres
de la renaissance italienne : les couleurs d'un Lautrec, une image
de Bacon, un souvenir de La Tour ou de Magritte, un Picasso déplacé,
remixé, un thème à la Van Gogh, des réminiscences
du futurisme, du maniérisme, du pop'art, de l'abstraction.
Il ne s'agit
pas de collages ou de collisions brutales mais plutôt d'une
nouvelle recette élaborée à partir des ingrédients
du passé.
A l'origine
du travail, un choix d'images issues des écrans de télévision,
puis s'opère une mutation qui, par la matière, la
touche, le grain de la toile, le jeu des associations, de la réorganisation
et des modifications des couleurs ou du contraste, jette le trouble
de la peinture."
- Bruno lelong
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